Les grands thèmes dans Ruy Blas _suite_

Publié le par Ben el allam Souhaib

Dans l'oeuvre de Ruy Blas on retrouve plusieurs thèmes comme:

 

-L'amour : L'amour est au centre de l'action dans Ruy Blas. En examinant comment Salluste, César, Ruy Blas et la Reine le conçoivent et le vivent, on peut définir ce qu'est - et ce que n'est pas - l'amour pour un romantique

 

-L'argent : Toutes les classes sociales sont représentées dans Ruy Blas : les nobles, puisque l'intrigue se situe à la cour d'Espagne, mais aussi le peuple et les marginaux. Les femmes, cantonnées le plus souvent dans des rôles de second plan, apparaissent sous des aspects très contrastés.

Le couple Salluste - Ruy Blas met en lumière une relation complexe entre  maître et valet. L'argent joue un grand rôle, mais chacun a une façon très personnelle de s'en servir ou d'en parler.

Enfin, Hugo use de nombreuses métaphores. Certaines appartiennent au lexique de l'ange et du démon. D'autres sont empruntées au monde animal, comme dans les Fables. Ce "bestiaire" rend compte des forces qui s'exercent dans toutes les relations sociales.

 

-L'ascension et la chute : Prisonnier d'une société où se trament les complots, Ruy Blas monte ou chute dans l'échelle sociale au gré des forces qui agissent sur lui.

 

-L'aspiration à la liberté : Prisonnier d'une société où se trament les complots, il monte ou chute dans l'échelle sociale au gré des forces qui agissent sur lui. On comprend dès lors son aspiration à la liberté.

 

-Les femmes : Les femmes, cantonnées le plus souvent dans des rôles de second plan, apparaissent sous des aspects très contrastés.

 

-La haine, la honte et le déshonneur, l'enfermement,la peur, les secrets, les pièges : L'atmosphère du drame est souvent étouffante pour ne pas dire irrespirable.

Enfermés dans des lieux hostiles et dans leurs passions, les personnages vivent entourés de pièges, d'intrigues, de secrets et de mystères.

S'il y a parfois un moment de bonheur ou d'espoir, les sentiments les plus courants sont la haine, la honte et la peur.

« Dans le drame, avec ces traîtres, avec ces méchants acharnés, cette innocence persécutée, ces vengeurs, ces terre-neuve, ces lueurs d'espoir, cela devient épouvantable de mourir, comme un accident. On aurait peut-être pu se sauver, le bon jeune homme aurait peut-être pu arriver à temps avec les gendarmes.

Publié dans Analyse littéraire

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C
excellennnnnnnnt
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N
vraiment un blog extraordinaire merci
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